Nous voulions en avoir le coeur net sur le fonctionnement des visas pour les Canadiens en Polynésie alors une de nos premières visites après notre arrivée à Papeete fut le Haut-Commissariat. La loi d'importation temporaire des bateaux venait tout juste de passer de 18 mois à 36 mois. C'est-à-dire que le bateau peut rester 3 ans sur le territoire avant que le propriétaire doive payer une taxe d'importation. Nous espérions donc que les lois pour les visas avaient changé aussi. Malheureusement, pas encore. Donc, le visa régulier est de 3 mois par tranche de 6 mois sans possibilités de prolongation à moins de pouvoir prouver un bris de matériel ou un problème de santé qui empêche le départ. Notez que dans les deux cas la prolongation sera juste assez longue pour réparer ou se remettre. Le seul moyen de pouvoir rester plus longtemps est d'obtenir un visa de longue durée auprès d'un Consulat français, en personne et dans son pays d'origine. Et, s'il y a plus d'un consulat dans le pays en question, seulement à celui qui est le plus près de l'adresse de résidence. Dans le cas du Canada par exemple, les gens du Québec ne pourraient techniquement pas obtenir le visa à Vancouver. Ceci dit, il y a des endroits qui font des exceptions. À Panama City et Auckland, des visas ont été remis à des non-résidents du Panama ou de la Nouvelle-Zélande. Le visa doit être obtenu un maximum de 3 mois avant l'arrivée en Polynésie et peut prendre 1 mois à obtenir. Notez que sortir de la Polynésie en avion pour visiter un autre endroit tel que les îles de Pâques ne remet pas le compteur à zéro à moins de partir pendant au moins 3 mois (3 mois en Polynésie + 3 mois ailleurs = 6 mois). Donc pour des Canadiens tels que nous qui arrivaient du Mexique sans intention de retourner faire un tour au Québec, il est impossible d'obtenir un visa de longue durée. Vu la vaste étendue d'îles, il est quasi impossible de se rendre des Marquises jusqu'aux Cook en prenant le temps nécessaire pour visiter en si peu de temps. Tout ceci encourage bien des navigateurs à jouer à cache-cache.
D'ailleurs, pendant que nous étions dans les Tuamotu, nous avons eu vent que la
échouée sur un récif. Le bateau a maintenant un gros trou dans la coque et ne pourra pas être sauvé. Ils vont le vider des matières dangereuses et le couler au large. La rumeur dit que les douaniers auraient confisqué une importante quantité de vin et seraient tombés dedans avant de repartir en navigation de nuit jusqu'à ce que ça fasse bang! On dit que ça pourrait prendre un bon moment avant qu'il y ait un budget pour remplacer le bateau perdu. À voir...
Arriver à Papeete, c'est arriver en ville. Sauf que contrairement à la plupart des villes, l'eau reste superbe et nous pouvons continuer à nous baigner. Il y deux possibilités de marina; le Yacht Club de Tahiti en plein centre-ville (plus cher bien sur) et la Marina Taina à 20 minutes du centre en autobus. Cette deuxième a aussi installé une centaine de bouées d'amarrage dans le lagon qu'ils laissent pour environ 10$ par jour. Le challenge est d'en trouver un tellement l'achalandage est grand. Directement au Nord de la Marina Taina, il y a un peu de place pour s'ancrer mais, il faut avoir assez de chaîne pour 60 pieds de profond minimum. Nous avons opté pour une bouée qui nous donne accès aux services de la marina (douche, ordure, laverie, ponton pour annexe). Il y a un Carrefour (épicerie) tout près où ils nous laissent utiliser les paniers pour apporter nos achats au bateau. Ensuite, les paniers sont ramassés à la marina par leur personnel. Il y a aussi plusieurs shipchandlers pour répondre aux besoins du bateau. Par ailleurs, il est recommandé de faire des réparations au bateau sans investir dans du nouvel équipement car tout est très cher. Nous avons regardé pour remplacer notre radio HF qui a rendu l'âme en traversée entre le Mexique et les Marquises. Le prix était presque le triple de celui aux États-Unis. Pour se rendre en ville, un autobus arrête régulièrement en face de la marina tous les jours sauf le dimanche et en soirée.
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We wanted to get to the bottom of how the visas for Canadians in Polynesia work so our first visit in Papeete was the High Commissioner. The custom's law on temporary importation of vessels had just been extended from 18 months to 36 months. Meaning that the boat can stay 3 years in the territory before having to pay an import tax. So, we were hoping that the law for the visas would change too. Unfortunately, not yet. So the regular visa is 3 months per 6 months without possibility of extension unless departure is prevented by an equipment failure or a health issue. Note that in both cases the extension will be just long enough to repair or recover. The only way to be able to stay longer is to obtain a long stay visa in person at a French Consulate in the country of origin. And, if there is more than one Consulate in the country in question, only at the one which is closest to the address of residence. In the case of a Canadian, the people of Quebec could technically not get the visa in Vancouver. That said, we have heard of places that make exceptions. In Panama City and Auckland, visas were presented to non-residents of the Panama or New Zealand. The visa must be obtained no more than 3 months prior to arrival in Polynesia and can take a month to get. Getting out of Polynesia by plane to visit another location such as the Easter Islands does not reset the counter to zero unless the duration of the time spent outside is of at least 3 months (3 months in Polynesia + 3 month elsewhere = 6 months). So for Canadians such as us who arrived from Mexico without wanting to go back to Quebec, it is impossible to obtain a long stay visa. Given the vast expanse of Islands, it is almost impossible to sail form the Marquesas to the Cooks taking the time to visit in so little time. All this tends to encourages sailors to play hide and seek.
Although not that necessary at the moment because we heard that the Custom's vessel (there is only
one) which was touring the islands checking boats, ran aground on a reef. The boat now has a large hole in the hull and will not be saved. They will take out hazardous materials and sink it off the coast. The rumor says that the officers confiscated a large quantity of wine that day and fell in it before leaving on a night navigation that lasted until they heard a big "bang!" It is said that it could take a long time before there is a budget to replace the lost boat. We'll have to wait and see...
The month of July is a month of celebrations and competitions in Tahiti. Starting with a day of races of men carrying oranges, followed by a day of challenges including the throwing of the javelin in a coconut, the lifting of the rock and emptying of the coconuts and ending with several weeks of traditional dance contest. I left Gaston in the company of buddies with whom he attended the festivities while I returned to Montreal to take care of an emergency. Some of the dancers showed exeptionnal muscle strenght and their female counterparts some sensual moves. So plenty of lovely ladies for Gaston to look at. Our friends promised me that the only Vahiné (woman) which could climb aboard Bidule in my absence would be painted on the Hinano (local beer). Not that I was worried. On my return, we decided to change our plans for the rest of the year. Rather than spend the cyclones season in New Zealand, we will go to Hawai'i. This way, we can return to French Polynesia next spring and join our French friends who could stay for the winter.
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