La/the route

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jeudi 11 novembre 2010

Toujours à Arrecife

Nous ne bougeons pas beaucoup. Le mouillage dans le vieux port d'Arrecife est un peu comme "Hotel California" une fois attaché tu ne peux plus repartir. D'ailleurs un des bateaux, un anglais, est ici depuis le mois de mai! Un Français est resté car il s'est blessé à un doigt et même après la guérison, il n'est pas reparti. Juste avant son départ,un Canadien du nom deGaston c'est fait mal au dos alors, nous sommes encore ici. Pas d'inquiétude, il va s'en remettre. Nous avons eu quelques vents de 25 noeuds mais du Nord-Est alors nous somme bien protégés. Le seul problème de ces vents est qu'ils soulèvent un petit clapot dans la baie qui nous fait prendre un douche lorsque nous nous nous rendons en ville avec l'annexe. Une fois arrivé a destination, nous avons l'air de gens qui ont fait pipi dans nos culottes. Sans compter que l'eau salée laisse un cerne quand elle sèche. Ça fait vraiment classy! Ce qui est surprenant est que ce mouillage est plus dangereux quand il n'y a pas de vent. Les bateaux font alors des cercles autour de leur corps-mort selon les courants, c'est-à-dire un peu n'importe comment. Vu que certains blocs sont très près les uns des autres, il y a risque de collision entre les bateaux. Nous avons heurté le bateau voisin deux fois dans une nuit sans faire de dommage. Le lendemain, j'ai plongé pour aller chercher la corde d'un tout petit bloc tout prêt. En utilisant les deux blocs de béton, nous avons réussi à nous éloigner suffisamment.
Vu qu'il n'y a pas d'endroit pour remplir l'eau potable et que nos réservoirs baissait dangereusement, nous avons décidé de mettre en marche notre dessalinisateur qui n'avait pas encore servi. Mis à part un disjoncteur qui a sauté et que Gaston a du remplacer, la mise en marche a bien été et nous avons produit assez d'eau douce pour remplir les réservoirs. Notre Katadyne produit entre 4 et 5 litres à l'heure à 4 ampères / heure. Pas si pire!
Autre que la ville d'Arrecife, nous avons visité Teguise qui est la ville la plus vieille ainsi que l'ancienne capitale de l'ïle avec nos copains de Lakatao. Pour se garder occupé, nous allons régulièrement sur d'autres bateaux pour jouer au Tarot (jeu de carte français qui n'a rien à voir avec le Tarot de Marseille qui prédit le future), prendre un coup ou manger et ensuite, c'est à notre tour d'être les hôtes. Un soir, un Australien du nom de Tony a invité tout le monde du mouillage avec leur instrument de musique sur son bateau pour une session de jam. Nous étions une quinzaine sur le voilier et Gaston c'est lâché lousse à l'harmonica. Je m'amuse aussi a repêcher des lunettes quand quelqu'un saute à l'eau sans penser de les enlever ; ce qui me vaut le surnom de "sirène d'Arrecife".
Avant de quitter le Canada, Gaston et moi avons reçu une série de vaccins contre plusieurs maladie mais nous n'avons pas eu le temps d'avoir le dernier vaccin de l'hépatite car il faut attendre 6 mois. Donc le dernier vaccin était dû à partir du 24 octobre 2010. Hors a cette date, nous sommes sur une île espagnole et nous avons aucune idée de comment fonctionne le système de la santé. Nous décidons d'aller à l'hôpital le plus près, dire à la réception: "Buenos Dias. Es necessitas una vacuna por hepatite. Es diponible aqui?" et de se croiser les doigts. Le Monsieur à la réception a compris ce que nous voulions mais a du ensuite nous faire comprendre qu'il fallait aller au gouvernement chercher une prescription, aller à la pharmacie pour acheter le vaccin et revenir à l'hôpital pour qu'une infirmière nous l'injecte. Évidemment, nous n'avons pas compris du premier coup. Il s'est montré très patient et souriant. Donc nous sommes repartis de l'hôpital pour nous rendre au bureau du gouvernement. Cette fois-ci, le Monsieur de la réception nous pointe vers un bureau où la Madame est pas tout à fait aussi patiente et souriante. La face de boeuf nous déboule toute l'info très rapidement en espagnol. Ma réponse :"que?" (quoi?) Elle a répété une deuxième fois tout aussi rapidement. Son voisin de bureau décide d'intervenir en anglais! Alléluia!!! Donc nous découvrons qu'elle veut nous donner un rendez-vous avec un médecin qui vient seulement sut l'île le vendredi matin et, de l'autre côté de la ville. Le prochain vendredi arrive et notre rendez-vous est à 10h. A notre arrivé, nous sommes accueilli par la même "air bête" et cette fois-ci elle nous remet un formulaire à remplir tout en espagnol sans aucune explication. Un chance que je traîne toujours un dictionnaire. Nous étions toutefois un peu inquiets de la discussion avec le médecin mais elle était tout à fait charmante. Elle parlait un mélange d'anglais, d'espagnol et de français mais nous avons tout compris. Nous sommes sorti avec nos prescriptions pour l'hépatite ainsi qu'une prescription pour le médicament contre la malaria et tout plein d'informations utiles. De plus, c'était gratuit! Nous avons du faire deux pharmacies pour avoir tous les médicaments car nous ne voulions pas attendre au lendemain et ceux-ci n'étaient pas gratuits! Par ailleurs, c'est comparable au prix canadiens. Finalement, nous sommes retournés à l'hôpital où nous avons attendu un gros 5 minutes pour voir une gentille infirmière qui nous a injecté nos vaccins pour l'énorme sommes de 3 Euros par personne. Toujours pas certaine de tout ce qu'elle nous a dit par contre. Nous sommes maintenant plus majeur et vacciné qu'avant!

1 commentaire:

  1. ALLÔ
    difficile de vous parler, vous êtes bien silencieux.. Comment va le dos de Gaston..ne vous gênez pas si vous avez besoin de médicaments ou autre...J,ai une suggestion pour améliorer vos performances de pêche. Aller voir le site de la pêche miraculeuse: htpp://quoideneufsurlemyriam.blogspot.com
    à bientôt
    Lorraine

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