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On anticipe toujours que la traversée sera dure dans les mer du sud mais finalement, ça c’est bien passé. Une journée de mauvais temps l’avant-dernier jour avec des vents d’une trentaine de noeuds et un mer agitée mais ça fait partie du rituel de passage pour se rendre ici. C’est comme si c’était la manière, un peu agressive, à Aotearoa (Nouvelle-Zélande en maori; le pays au long nuage blanc) de nous souhaiter la bienvenue. Il est conseillé de faire de l’ouest au début car le vent vient de cette direction à l’approche du pays et pourrai déporter le bateau trop à l’est. Effectivement, nous avons eu au début du vent faible de SE qui est vite monté à 15 noeuds maximum avec des hauts et des bas. Au moment ou le vent était au plus fort, il avait viré au NW. L’approche de la Bay of Island s’est fait au moteur car le vent avait complètement tombé. Nous sommes arrivés à Opua le neuvième jours.
Nous avons choisi la Nouvelle-Zélande en partie parce que les derniers travaux sérieux effectués sur le bateau dataient de Trinidad quelques années auparavant. Bidule commençait à être dû pour un peu d’amour. Entre autres, le gréement dormant avait besoin d’être remplacé et les voiles de réparations et renforts. Nous devions repeindre le pont et trouver une solution pour les bases de chandelier qui gardaient l’eau ce qui nous causait des problèmes de rouille. Côté mécanique ; remplacement de la bague hydrolube, des supports du moteur et des câbles de commande. Une fois le bateau sorti de l’eau, nous avons découvert que la peinture décollait sous la ligne de flottaison alors nous l’avons fait poncer au jet de sable par des pros. C’est pas que c’est particulièrement bon marché à comparé au Caraïbes par exemple mais pour le Pacifique, c’est ce qu’il y a de plus raisonnable. Par ailleurs, la Nouvelle-Zélande ayant le plus de bateaux par capita au monde, les pièces et la main d’oeuvre qualifiée sont plus facile à trouver. Le gros bémol est l’électronique car c’est souvent moins cher de le faire venir des États-Unis que de l’acheter ici. J’essaie encore de comprendre pourquoi.
Bon, ça peut pas être juste du travail!!! Whangarei n’est pas la meilleure place pour s’amuser à faire de la voile mais pendant qu’on est en chantier, on s’en fou de toute façon. Par ailleurs, la ville à de quoi offrir au touristes; jolie piste cyclable, sentiers pédestres, jardins, chutes, pêche, musées, restos, ... C’est un bon endroit pour profiter de la Nouvelle-Zélande pendant les jours de repos. Pour le nouvel an, Gaston est retourné au Québec car la photo de son permis de conduire était échue et le un an sans photo passé. Quand le chat est parti, la souri danse! Mais juste un peu car j’avais un pont à repeindre (quand même pas le pont de Québec !). J’ai loué une voiture avec des copains québécois et nous avons été faire une ballade sur le haut du mont Manaia et une visite de Waipu pour les Highlander games de la nouvelle année qui on seulement eu lieu à moitié à cause de la pluie. A noter que Whangarei est souvent surnommé Whangarain. En parlant de Québecois, c’est la première fois qu’on en rencontre autant depuis un méchant bout! Il y avait des équipages de quatre autres bateaux dans le coin en même temps. Ça fait du bien en s’tie de se laisser aller à parler en Québecois pour un réveillon de Nowel! J’ai aussi pris une pause pour me rendre à Russell dans la Bay of Island et participer au Tall ship race 2016 en tant qu’équipière sur une jonque. Il n’y avait pas de vent... Nous sommes finalement arrivés cinquièmes ; vive le temps compensé car en temps réel, nous étions dernier. Mais, au moins, nous n’avons pas abandonné ce qui a été le cas de la plupart des jonques.
Notre deuxième mission en Nouvelle-Zélande était de partir en roadtrip. Nous l’avons accompli mais j’en parlerai dans le prochain article.
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We always anticipate that a crossing in the south seas will be hard but it turned out to be not so bad. A day of bad weather the day before the last with winds of thirty knots and a rough sea but, it's almost part of a ritual for the passage to get here. It’s as if it was Aotearoa’s (New Zealand in Maori: the country with a long white cloud) rather agressive way of welcoming us. It is usually advised to start by going west because the wind comes from this direction when approaching the country and could deport the boat too far to the east. Indeed, the crossing began with a SE wind of almost nothing to 15 knots maximum depending on the day. When the wind was at its peak, it was NW. The approach of the Bay of Island was done with the engine because the wind had completely died down. We arrived in Opua after 9 days.
We chose New Zealand partly because the last serious work carried out on the boat dated back to Trinidad a few years ago. Bidule was due for a little love. Among other things, the rigging had to be replaced as well as the transmission cables and the deck repainted. In addition, we had to find a solution for the stanchion bases were the water would accumulate and cause rust issues and a sailmaker to make some modifications to our sails. Once the boat came out of the water, we discovered that the paint was peeling under the waterline so we had it sandblasted by pros. It is not that it is particularly cheap compared to the Caribbean for example but for the Pacific, it is one of the most reasonable. In addition, with New Zealand having the most boats per capita in the world, parts and skilled labor are easy to find. The big drawback is electronics because it's often cheaper to get it shipped from the US than buy it here. I'm still trying to figure out why.







