On devrait aller où? Nuie? Neui? Nieu? Ça mange quoi en hiver ça? C'était notre réaction la première fois qu'on nous a parlé de Niue. C'est un petit pays indépendant de deux milles habitants vivant sous la tutelle de la Nouvelle-Zélande et la plus grosse île de calcaire au monde. Et ben! On vas aller voir ça!
À notre arrivé, 13 jours plus tard, on nous a dit que la dépression n'avait pas été bien forte malgré que le mouillage était encore très rouleur. Les navigateurs déjà sur place étaient-ils rendus habitué à se faire brasser?Après cette première nuit, nous avons eu droit à une semaine de calme et,
comme les autres ont profité de ce temps pour partir nous avions le mouillage à nous seul. En plus, la bureaucratie est au minimum ainsi que les coûts. Si on respecte leur demande d'appeler à la radio VHF sur le 16 à l'arrivée pour prendre un rendez-vous et attendre l'heure donnée pour se rendre à terre, le reste se fait tout seul. Rafraîchissant après la Polynésie! Une autre particularité de ce port est qu'il n'y a pas d'endroit sécuritaire où laisser l'annexe. Il y a donc sur le quai de béton de quelques mètres de haut, une grue pour monter les petites embarcartions et un trolley pour les déplacer une fois en haut. Le plus gros défi est de débarquer de l'annexe sans se mouiller les bobettes. Une fois cet exploit accompli, l'utilisation de la grue est facile.
Ira, la gentille dame qui s'occupe du yacht club, nous réserve un accueil chaleureux. Elle prend le temps de nous expliquer où tout se trouve et ce qui est intéressant à faire. Finalement, nous décidons de louer deux scooters pour deux jours. Le premier nous visitons les différentes grottes. Celles sur la côte Nord-Est de l'île sont particulièrement spectaculaires. On dirait des cathédrales. Et le bleu turquoise de l'eau qui se trouve à l'interérieur ne laisse aucun autre choix que de s'y jeter.
À savoir avant de s'aventurer en scooter: Attention au nid de poule digne des routes du Québec car il serait facile d'y perdre une roue entière! Les anglais se demandent pourquoi les poules traversent la rue (why did the chicken cross the road?). Ici, ils n'ont qu'à les regarder faire pour avoir la réponse. De plus, c'est une bonne idée de laisser les scooters en haut des côtes qui mènent aux cavernes car la remontée sans pousser n'est pas garantie. À notre départ, Gaston a dû faire une
réparation au siens mais n'ayant pas d'outils, nous sommes arrêtés chez un gentil monsieur qui nous a prêté les siens. Êtes-vous en train de vous dire que nous aurions mieux fait de louer une voiture? Mais non! Ou est votre sens de l'aventure? Nous nous sommes bien amusés! Le deuxième jour, nous utilisons les mobilettes à des fin plus pratique. D'abord pour faire des voyages à la station de service avec nos jerrycans de diesel entre les jambes et ensuite pour aller chercher nos bouteilles de
plongée au dive center qui devait les remplir. Ils ne l'ont pas fait... Nous somme habitués. Les dive centers refusent de nous les remplir une fois sur deux pour toute sorte de raisons. Un compresseur sur le bateau serait bien plus pratique. Par ailleurs, Nous devons admettre qu'avoir su, nous n'aurions pas pris le risque de nous promener avec les bouteilles attachées sur le scooter. Le pire est qu’à chaque voyage avec nos mobilettes chargées nous devions passer en face du poste de police. Heureusement, ils ne regardent pas souvent dehors. En conclusion, prêtez nous une couple de scooters et nous retournons à l'adolescence. Es-ce la grosseur du véhicule ou le bruit qu'il fait? Aucune idée mais c'est inévitable.
Dans le fond, pas besoin d'aller très loin pour avoir de l'action car il y en a eu amplement au mouillage. Les coraux sous le bateaux étaient magnifiques. Alors, nous avons fait une plongée bouteille pendant laquelle un Katuali a décidé de suivre Gaston. Ce serpent très venimeux mais qui ne peux pas mordre un humain parce que sa gueule est trop petite semble être assez territorial et Gaston a passé dans son espace. Pas trop fièr, il m'a ensuite regardé avec un air de supplication comme si je pouvais y faire quelque chose. Je pouvais seulement l'encourager à avancer et rire un peu... Mais juste un peu. D'ailleurs, la bête a changé de direction une fois que nous étions plus loin. Un dimanche à l'heure du brunch, deux baleines à bosse sont venue se nourrir à côté de notre bateau. Nous avons pu les observer pendant au moins une heure tout en dégustant nos crêpes. Nous avons aussi vu un banc de dauphin venir se promener dans les alentours à quelques reprises. Un jour qu'il ne passaient pas très loin, j'ai décidé d'aller les rejoindre pour voir comment ils réagiraient à ma présence. Ils se sont montrés craintifs mais j'ai quand même eux le droit à quelques passages autour et sous moi avant qu'ils continuent leur chemin. Ce fut un moment particulier!
Nous avons décidé de partir une journée trop tard car le rouli de la dernière nuit fut très inconfortable. Tellement que la braquette (support, en français) du radar sur le mât de notre nouveau voisin s'est brisée. C'est une bien courte traversée jusqu'à Vava'u aux Tongas; un peu plus de 200 miles. Il était donc tentant de faire moins de préparatif mais j'ai quand même préparé un peu de bouffe. Une chance! Les vents des secteurs est et sud ont soufflés à 20 noeuds au minimum accompagnée d'une houle monstre. Deux jours rapides mais bien secouées!
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We should go where? Nuie? Neui? Nieu? What's that? That was our reaction the first time we heard of Niue. It is a small independent country of two thousand inhabitants living under the tutelage of New Zealand and, the largest island made of limestone in the world. Interesting! Let's go have a look!
The only place to stop is opposite the village of Alofi on the Yacht club moorings but not if the wind is from the west or the swell from the south. The start of our crossing from Raiatea was done running the engine but the wind rose to 15 knots shortly after so we raised the sails. A couple days after leaving the coast, a depression appeared on the gribs. Initially, it seems to want to pass over us so we headed north to avoid it. On the next set of weather files, it was heading straight to Niue creating the anchoring conditions to avoid. So we decide to stay heaved to for two days while it passed. The rest of the way was done under sail with winds from the southeast quarter between 10 and 20 knots.
When we arrived 13 days later, we were told that the depression had not been very strong despite the anchorage still being very rolly. Where the cruisers used to
being swung from side to side? After that first night, we had a quiet week and, since the others choose this time to leave, we had the anchorage to ourselfs. And Bonus! The bureaucracy and the costs are at the minimum. If we respect their request to call on the radio (VHF 16) to make an appointment and wait for the time of appointment to get to land, they take care of the rest. Refreshing after Polynesia! Another peculiarity of this port is that there is no safe place to leave the dinghy. So there is a crane on the concrete pier which is few meters high to lift small boats and a trolley to move them out of the way. The biggest challenge is to get out of the dinghy without wetting your panties. Once this feat is accomplished, using the crane is easy.
Ira, the nice lady who takes care of the yacht club, bid us a warm welcome. She explained where everything was and what is interesting to do. We decided to rent two scooters for two days. First we visited the various caves. Those on the northeast coast of the island are particularly spectacular. They look like cathedrals. And the shimmering turquoise blue water inside leaves no choice but to jump into the water. Before venturing on a scooter you should know: Beware of pothole worthy of
Quebec roads as it would be easy to lose a tire! If you have ever wondered why did the chicken cross the road, you just have to watch them for the answer. Moreover, it is a good idea to let the scooters at the top of the roads leading to the caves because getting back without pushing is not guaranteed. Shortly after taking off, Gaston had to repair his but with no tools. So we stopped at a nice man's house and he lent us his. Are you coming to the conclusion that we should have rented a car? Oh
non! Where is your sense of adventure? We had a ball! The second day, we used the scooters for practical reasons. First to make trips to the gas station with our diesel jerrycans stuck between our legs and then to get our scuba tanks at dive center which were suppose to fill them. They did not ... We are use to it. The dive centers refuse to fill them half the time for all sorts of reasons. A compressor on the boat would be so much more convenient. We must admit that having known, we
would not have taken the risk of driving around with bottles attached to the scooters. The worst is that for each trip we had to pass in front of the police station. Good thing they didn't pay too much attention! In conclusion, lend us a couple of scooters and we return to acting like teenagers. Is it the size of the vehicle or the sound it makes? No idea, but it's inevitable.
We really didn't need to go far for some action because there was ample in the anchorage. Corals under the boat were beautiful, so we did a scuba dive during which a katuali decided to follow Gaston. This highly poisonous snake who can't bite a human because it's mouth is too small seems to be quite territorial and Gaston swam right in it's territory. He then gave me a pleading look as if I could do something it. So I encouraged him to move forward and laughed a little ... but just a little. The beast did change direction once we were further. On Sunday at brunch time, two humpback whales came to feed right next to our boat. We were able to observe them for at least an hour while enjoying our pancakes. We also saw a pod of dolphins come strolling around a few times. One day as they were getting closer, I decided to join them to see how they would react to my presence. They were fearful but passed around and under me a few times nonetheless. It's just amazing to be able to have these kind of experiences!
We decided to leave a day too late because we spent all of the last night rolling from side to side. So much so that the bracket that held the radar to the mast of our new neighbor broke. The crossing to Vava'u Tonga is a short one; a little over 200 miles. It was tempting to not put as much effort in preparing the boat as we usually do but I still made a little food in case. Good move! The winds from the east and south blew at a 20 knots minimum accompanied by a monster waves. A fast but bumpy ride!







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