La/the route

La/the route

vendredi 8 juillet 2016

Raiatea & Tahaa 13-07-2015 à/to 16-08-2015

For English, see below the line in red.

Quelques fois, quand nous visitons des attraits touristiques, nos plans se passent exactement comme prévu et d'autres fois, non. Souvent, les surprises rendent l'expérience plus intéressante.... Ou pas... Il me semble que les surprises ont abondé pendant notre tour de Raiatea et Tahaa. À notre arrêt au quai public de Utuora, la ville principale de Raiatea, où il est possible de s'amarrer gratuitement un jour ou deux pour faire de l'approvisionnement, nous ramenons les amarres sur le bateau car nous avons eu vent que des jeunes pouvaient s'amuser à larguer les bateaux pendant la nuit. Ce que nous découvrons avec l'expérience est qu'il est aussi possible que des gens visitent le bateau pour se remplir les poches tel que vécu par notre
voisin ou, dans notre cas, s'arrête au cockpit vu que nous avions mis notre grille de descente et, se roule un gros pétard. Le monsieur qui planait déjà bien a eu la gentillesse d'aller le fumer plus loin quand nous lui avons poliment demandé. Par ailleurs, il y a une belle
balade à faire avec vue sur le port et sur Tahaa. Patricia fait de délicieuses crêpes au sucre de canne et citron dans son camion stationné tout près de nous. Les danseurs de la soirée de clôture du Hiva nous en firent voir de toutes les couleurs par leurs costumes et performances.  Et, Gaston a, par hasard, retrouvé Bernard de Lutin avec qui il avait navigué lors de son tour de l'Atlantique en solo en 1998-1999.

Au nord de Tahaa, attaché sur une bouée de la communauté de Patio, je laisse Gaston
souffrant d'un mal de dos sur le bateau pour me joindre à des copains qui veulent se balader sur un sentier qui mène du village jusqu'à la baie de Haamene à travers la brousse. La randonnée s'annonce difficile mais, il devait y avoir un bateau pour nous ramener. Vous vous doutez sûrement que si j'utilise le verbe devoir c'est que le déroulement n'a pas été tel que prévu. La montée dans la vallée est finalement pas très à pic, nous sommes entourés d'une nature luxuriante dans toutes les nuances de vert et la vue sur la baie vaut l'effort. Donc superbe journée jusqu'à maintenant. À l'arrivé, nous avons découvert que le bateau qui retourne à Patio n'est pas fiable car il y arrête seulement si des gens en provenance de Raiatea veulent y débarquer. On nous dit que ce même bateau arrête plus souvent à Faaaha, la baie suivante, celle qui se trouve entre Haamene et Patio. Donc ne pensant pas avoir le
choix, nous continuons notre marche en cuisant sous le soleil pendant que nos semelles fondaient sur la route. Une fois à arrivé, les locaux rencontrés n'ont pas non plus beaucoup d'espoir que le bateau y passera en ce jour. Étant fatigués d'avoir déjà passé plus de la moitié de la journée à marcher et plutôt découragé par la distance qui reste à parcourir, nous décidons d'essayer de faire du stop. Franchement, nous aurions dû y penser avant! Une des premières voitures s'arrêtent. Il ne va pas aussi loin que nous mais nous offre de faire un bout de chemin tout en s'excusant à profusion de ne pas pouvoir nous conduire à destination. Le second conducteur qui nous embarque n'allait pas à Patio non plus mais se sentant mal à l'aise de nous laisser sur le chemin,  il fait un détour jusqu'à la ville. Ils sont vraiment adorable ces polynésiens!

Après une des plus belle journée de voile autour de Tahaa avec une brise légère et une eau calme, nous arrêtons à Ilot Tautau. Le but de cette exercice est de se laisser dériver avec palme masque et tuba dans le léger courant entre les deux motus tout en observant tranquillement les coraux et les poissons. C'est le moment où vous devriez être en train de vous dire: "Bon! Qu'est-ce qui est arrivé encore?"  D'abord, il faut laisser l'annexe d'un côté du motu et le traverser à pied. À la minute que nous avons débarqué de l'annexe, un nuage de moustiques voraces s'est abattu sur nous. Voir notre course avec les bras fouettant l'air au dessus de nos têtes, la rapidité à laquelle nous avons mis nos palmes, masques et tubas et le saut à l'eau pour que seul le bout du tuba perce la surface aurait pu ressembler à une scène d'un film de Charlie Chaplin. Et, oh non! Une forte houle du large a augmenté le courant! Notre descente tranquille est devenue un parcourt de slalom dont le but était d'éviter de s'égratigner la bedaine sur les coraux. Y avait-il des poissons? Pas trop eu le temps de remarquer! Finalement, j'ai trouvé ça plutôt amusant et j'y suis retournée une deuxième fois. J'étais seule.... Je compreds pas...




Après Tahaa, nous effectuons le tour de Raiatea. Il se trouve dans la baie de Faaroa des moorings qui appartiennent à la compagnie de charter Sunsail. Ceux-ci s'en serve seulement pendant la saison des cyclones et laisse les bateaux de passage s'y attacher pour une nuit ou deux pendant la haute saison car les mouillages dans le coin sont souvent assez profond. Au bout de la baie, il y a une rivière sur laquelle nous pouvons nous promener en annexe et selon les guides, on y trouve un ancien jardin botanique que les propriétaires ont délaissé. Nous sommes donc parti en expédition
mais avant d'arriver au jardin, nous avons fait la rencontre d'André qui venait de terminer un ramassage de noix de coco pour le coprah. Il nous a invité à visiter son jardin botanique personnel tout en nous renseignant sur les différents arbres et plantes et nous faisant goûter à des fruits que nous ne connaissions pas. Au retour avec une annexe remplie de fruits, nous l'avons invité à prendre une bière à bord. Il nous a raconté que son frère vie du tourisme en offrant ses service de guide et raconte à qui veux l'entendre qu'André est un gros méchant qu'il vaut mieux ne pas approcher. Je crois qu'il n'apprécie pas la générosité de celui-ci car pour le frère-guide, tout fruit ou service a un prix. André a su conserver son esprit polynésien et nous en avons été ravis.

Des moorings sont mis à notre disposition dans la baie d' Opoa. Encore de ces nouveau moorings qui ne coûtaient rien lors de notre passage.  Donc, il y a tout près
le site archéologique de Taputapuatea (essayez de dire ça trois fois rapidement!). C'est le plus vieux marae de la Polynésie française. Le site est aménagé avec des panonceaux pour fournir des informations intéressantes sur le passé de ce site sacré et des arbres autour. Il ne  reste pourtant qu'un tas de pierre. Nous nous sommes arrêtés à plusieurs autres endroit autour des deux îles mais comme pour cette dernière les histoires sont mois marquantes. Par ailleurs, ils valent la peine d'être visité pour les ballades possible, les eaux claires pour la baignade et pour l'apnée ou pour d'autres expérience avec les locaux. Bon, il est temps de se faire les derniers préparatifs pour le départ car notre visa de 3 mois est déjà terminé. J'ai une petite prise de bec avec les employés de la banque pour obtenir le retour de caution en une autre monnaie que des Francs Polynésiens. Ils sont bien heureux de prendre presque 4000$ canadien sur notre carte de crédit et les garder pendant trois mois tout en prenant des frais administratif et en accumulant l'intérêt mais quand vient le temps de les rendre, ils ne veulent pas le remettre sur la même carte ou dans un compte. Les enfoirés de banquiers! A quoi va nous servir des Francs si nous quittons le pays le jour même? C'est pas comme si les banques des prochains pays vont se faire un plaisir de nous les changer. Nous avons finalement réussi à obtenir la caution en Euro et vu le taux de change fixe avec le Franc, nous avons refait un peu des sous perdu en frais administratif. Par ailleurs, pour changer les Euros en dollars NZ une fois là-bas, j'ai du retourner à la banque plusieurs fois car il y a une limite de change par jour. Je reviendrais bien au temps ou l'on mettait notre argent dans un bas de laine! En réalité, la bureaucratie est  le seul vrai côté emmerdant de la Polynésie. Le reste; les gens, les paysages, les eaux, les plages, la bouffe sont magnifiques. Prochain arrêt... Niue.

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Sometimes when we visit tourist attractions, all goes exactly as planned and other times not so much. Often the surprises make the experience more interesting .... Or not ... These surprises seemed more aboundant during our tour of Raiatea and Tahaa. On the first island, while stopped at Uturoa's public dock where it's possible to stay for free for a day or two in order to provision, we tied or dock lines on the boat because we had heard that kids could have fun casting off the boats at night. We later discovered that it is also possible that people visit the boat and fill their pockets
while the owner is sleeping as our neighbor unfortunately found out or, in our case, stop in the cockpit because we had closed all access to the inside and roll a big joint. The man who was already flying high was kind enough to go smoke elsewhere when we politely asked. Otherwise, there is a good hike with a view over looking the harbor and Tahaa island. Patricia makes delicious sugar cane and lemon pancakes from her truck next to the boats. Dancers from the closing ceremony of the Hiva impressed us with their moves and colorfull outfits. And Gaston ran into Bernard from S/V Lutin 2 with whom he had sailed when he circled the North Atlantic solo in 1998-1999 and hadn't seen since.

North of Tahaa, our Bidule tied to a buoy in front of the Patio community, I left Gaston who was suffering from back pain on the boat and joined some friends who wanted to walk
the path that leads from the Bay of Patio to Haamene through the bush. We figured the hike would be difficult, but there should be a local boat at the other end to take us back. You probably already figured out that if I use the word "should"  it's because things didn't go as planned. Turns out the hike was not as steep as predicted, we were surrounded by lush vegetation in all shades of green and the view was totally worth the effort. So far, a great day. On arrival in the next town, we discovered that the boat will only stop here on the way to Patio if someone arriving from Raiatea wants to get off. However, we were told that it will stop in the bay of Faaaha which lies between Haamene and Patio. So thinking we have no other choice, we continue to walk. This frying under the sun while the soles of our shoes
melt on the road hike is much less interesting. Again we arrive and the locals tell us there is not much hope that the boat will stop here today. It's about 14h by now and we won't know for sure before 16h. We are tired from having already spent more than half the day walking and rather discouraged by the distance still left to go, so we decide to try hitchhiking. Frankly, we should have thought of that before! One of the first cars stopped! The driver was not going as far as we wanted to go but offered to take us part of the way all the while apologizing profusely for not taking us all the way. The second driver who picked us up also had no plans of going to Patio but he felt bad about leaving us on the road so he drove us all the way. We love Polynesians!

After one of the most beautiful day of sailing around Tahaa with a light breeze and calm waters, we stopped at Ilot Tautau. The purpose of this exercise was to go drift with palms, mask and snorkel in the gentle current between the two motus while quietly observing the corals and the fish. This is the time when you should be saying to yourself: "Ok What happened this time?" First, the dinghy is left one side of the motu and we have to walk to the other side. The minute we landed, a cloud of very voracious mosquitoes descended on us. Looking at us running with our arms waving in the air, putting on our masks and snorkels at the speed of light and jumping into the water so only our snorkels would stick out of the surface might of looked like a scene straight out of a Charlie Chaplin movie. And, oh no! A strong ocean swell had increased the current! Our quiet descent had become a slalom race whose goal was to avoid scratching our bellies on the corals. Were there fish? Didn't have time to notice! Turns out, I found it rather amusing and I went back a second time. I was alone .... I don't get it...



After Tahaa, we sailed around Raiatea. Located in the bay of Faaroa are some
moorings owned by the charter company Sunsail. They only use them during the hurricane season and let  passing cruisers tie up for a night or two during high season. Lots of moorings around the two islands because the anchorages tend to be very deep. At the end of that bay, there is a river on which we can ride the dinghy and according to the guide book, a former botanical garden the owners have abandoned. We head out to go explore but before reaching the garden, we met André who had just finished picking coconuts for copra. He invited us to visit his own beautiful botanical garden while giving us all sorts of information on the different trees and
plants and having us enjoy some fruits we had not even seen before. After returning with a dinghy full of fruit, we invited him to have a beer on board. He told us that hid brother who likes to make money off crusers by offering his services as guide or selling fruit will tell the visitors that André is a violent man that should not be approched. He's as sweet as can be and very good company. But he still beleives in the traditionnal polynesian values of offering free fruits to visitors and working hard for his money.


More moorings are available to us in the bay of Opoa. Some of those new moorings which were still free during our visit. These are near the archaeological site of Taputapuatea (try saying that three times fast!). It is the oldest marae in French
Polynesia. They have added different boards around the sacred site which explain what the site was use for. But what is left is really just a pile of rocks. We stopped at several other places around the two islands for which, like the later, I have no interesting stories to tell.  However, they are worth a visit for the hiking in the moutains, the swimming and snorkeling in clear waters or to meet interesting locals. Well, it's time to make final preparations for our departure because our 3 month visa is running out.  I had a little run-in with the bank employees to get my deposit back in anything other than Polynesian Francs. They happily take almost $ 4,000 Canadian on our credit card, keep it for three months accumulating interest and add administrative fees but when it comes time to give it back, they will not return it to the card or to bank account. How will having all these francs be any use to us if we have to leave the same day?  It's not as if the banks in the next countries will be happy to take them off our hands. We finally managed to get the money in Euros and given the fixed exchange rate with the Franc, we made up for some of the lost in fees. Still, I had to make many trips to the bank to change the Euros in NZ dollars once there because there is a limited amount per day.  A world without banks would be so much nicer!  The bureaucracy is the only real annoying side of Polynesia for non-EU, the rest; people, landscapes, water, beaches and the food are wonderful. Next stop ... Niue.

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