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Dili, la capitale du Timor Oriental n’est pas très jolie; nous pourrions même la qualifier de tristounette. Remarquez qu’elle a une bonne excuse. Quand cette colonie portugaise a déclaré son indépendance du Portugal en 1975, l’armé Indonésienne est débarquée pour reprendre possession de cette partie de l’île. Pas de chance pour elle car le Timor Oriental à réussi à obtenir son indépendance avec l’aide des Nations Unis. Mais l'occupation dura plus de deux décennies et causa quelques deux cent mille morts. Ce sont des cicatrices qui prennent du temps à guérir.
Il n’y a d’ailleurs pas encore d’infrastructure pour les bateaux. Le seul endroit pour débarquer en annexe est sur la plage de la police maritime. En
plus, c’est pas super comme mouillage. D’une part, il est profond ce
qui nécessite beaucoup de chaîne et, d’autre part, il n’est pas très
bien protégé des vents du NE qui lèvent souvent sur l’heure du midi pour
retomber en début de soirée. Donc, si il y a des courses à faire, l’idéal c’est dans la matinée. Il faut acheter de l’eau en bouteille de 20 litres à l’épicerie pour remplir les réservoirs car l’eau des robinets de la ville n’est pas potable. Le diesel s’achète en demandant à un taxi de nous accompagner à la stations avec nos jerrycans. Heureusement le taxi ne coûte pas cher. Le gaz propane est un service facilement accessible car il se trouve en face du débarcadère mais le remplissage laisse à désirer; la quantité étant plutôt aléatoire.
Nous
ne nous sentions pas à l’aise de laisser le bateau pour aller visiter
le reste du pays de peur que Bidule parte seul pour une balade. Alors, pourquoi avoir choisi cette destination? Dans ce cas-ci, par déduction. Il n’est pas possible d’aller partout et tout faire alors chacun décide de ses arrêts selon ses propres critères. Nous sommes le plus souvent influencé par la météo, le budget, le temps, les activités privilégiées, les contraintes administratives… Voici donc un petit exemple de notre cheminement pour choisir les destinations de 2017.
Notre projet était de partir de la Nouvelle-Zélande et aboutir en Malaisie. Nous aurions eu l'impression de manquer quelque chose si nous avions quitté le Pacifique sans passer par les Iles du Vanuatu. Le passage obligé du vaste plan d'eau de l'Indonésie, très achalandés par les pêcheurs, nous contraignait à y faire plusieurs escales pour naviguer seulement de jour. Du moins, c’était la raison du début. Nous en avons trouvé d’autres une fois sur place que vous pourrez lire dans le prochain article. Une autre contrainte était que si nous voulions passer plus de 60 jours en Indonésie, il fallait d’abord arrêter dans un consulat pour obtenir un visa de longue durée. Nous devions choisir un pays avec un consulat se trouvant entre les Vanuatu et l’Indonésie. Voici les options qui s'offraient a nous: l'Australie, les Philippines en passant par les Salomons, la Papouasie-Nouvelle-Guinée ou le Timor Oriental.
L’Australie: En plus de nous demander un visa à l’avance il faut débourser un minimum de 350$ pour que les agents de la bio-sécurité inspectent le bateau et vident nos équipets de nourriture. Ce montant est excessif quand on le compare à ceux demandés par les autres pays. D’autant plus que nous voulions rester moins d'un mois. Si nous ajoutons à ceci l’accessibilité difficile de Darwin à voile et les crocodiles mangeurs d’hommes qui auraient pu crever notre petite annexe en une bouchée (pssss!), nous passons au prochain.
Les Philippines en passant par les Salomons: Nous aurions volontiers visité les Salomons mais, pas les Philippines. Semblerait que ce sont de très belles îles mais, un groupe d’extrémistes ISIS a récemment enlevé un touriste Canadien dans une marina en échange d'une rançon. Quand le gouvernement canadien à refusé de payer, ils lui ont coupé la tête. Peu de temps plus tard, ils ont abordé un voilier allemand tuant immédiatement la femme et gardant l’homme en otage. Il a subit le même sort que le Canadien. Les gens qui naviguent dans la région vont dire qu’il faut seulement éviter le sud où se trouve les méchants et naviguer au nord où c’est parfaitement sécuritaire. Par principe, nous n’encourageons pas les pays où se trouve se genre de violence. De plus, il y a tellement de belles places à visiter, pourquoi prendre le risque. Un autre point non négligeable est que les îles se trouvent dans une zone de convergence. Ce qui se traduit par une grande probabilité de ne pas avoir de vent et de faire beaucoup de miles au moteur. Nous savons que c’est déjà le cas pour l’Indonésie que nous n’aurons pas le choix de traverser. Alors, l’idée d’ajouter des miles supplémentaires au moteur ne nous enchante pas.
Papouasie-Nouvelle-Guinée: Nous serions bien arrêté dans les Louisiades pour dire bonjour aux Papous. Selon les règles, un arrêt à Port-Moresby pour faire les formalités d’entrée s’impose au préalable. Par ailleurs, remonter vent, courant et houle dans le Pacifique pour en revenir vers les Louisiades n’est pas une mince affaire. Remarquez que certains font l’arrêt avant quand même au risque de se faire prendre mais, nous n’avions plus assez de temps. La saison pour passer le détroit de Torres avançait et, nous prenions du retard. De plus, il y a de gros problèmes de sécurité à Port-Moresby où la marina est surveillée par une douzaine de gardes armés. Il n’est pas recommandé de s’aventurer trop loin dans la ville sans être en taxi.
Timor Leste: Notre gagnant. En sa faveur, les formalités d’entrée et de sortie sont très faciles et peu coûteuses. Le consulat Indonésien est à 20 minutes de marche. Nous pouvions circuler librement dans la ville et les gens étaient serviable. Le tissage à la main d'étoffe du nom de Tais est jolie. Il y un un petit resto-bar sympathique en face de la police maritime qui se nomme Moby. De plus, qui dit ex-colonie Portugaise, dit supermarché avec des produits européens. Nous ne refuserons certainement pas un petit morceau de chocolat noir accompagné d'un Porto… entre autres denrées de luxe. C’était bienvenue après la visite des Vanuatus et la vingtaine de jours en mer.
Dili is not very pretty city. In fact, the capital is rather sad. It does have a very good excuse. When the members of the Portuguese colony that was established there declared their independence from Portugal in 1975, the Indonesian army showed up to reclaim the island. The United Nations got involved and the land was returned to the ex-colony but only after an occupation that lasted more than two decades and caused some two hundred thousand deaths. Those are scars that take a long time to heal.
There are no infrastructure for boats yet. The only place to disembark with the dinghy is on the beach of the maritime police. To fill the water thanks, we had to go buy 20 liter bottles because the water from the city taps is undrinkable. Diesel was bought by asking a taxi to accompany us to the stations with our jerrycans. Fortunately the taxis are cheap. An easily accessible service is the propane gas which is across the street from the police but, they fill poorly so do not expect the bottles to last for very long. It’s also not a great anchorage. On the one hand, it is deep and requires a lot of chain and, on the other hand, it is not very well protected from NE winds which often rise around noon to fall in the early evening. So, if there is shopping be done, the ideal is in the morning. We did not feel comfortable leaving the boat to visit the rest of the island for fear that Bidule might take off by itself.
So, why did we choose this destination? In this case, by deduction. It is never possible to go everywhere and do everything and everyone decides were they will stop according to their own criterias. We are most often influenced by the weather, the budget, the schedual, the activities, the administrative constraints ... Here is a small example of how we choose the destinations of 2017.
We knew we wanted to go from New Zealand to Malaysia via Vanuatu because this easy-to-access place intrigued us on the one hand, and on the other, Indonesia because the amount of fisherman in their waters worried up so we only wanted to sail by day. At least, that was the reason at the beginning. We found others once there that you will find in the next article. Another constraint was that if we wanted to spend more than 60 days in Indonesia, we first had to stop at a consulate in a country somewhere between Vanuatu and Indonesia to get a long-term visa. This is where there was several options; northern Australia, the Philippines through the Salomon Islands, Papua New Guinea or Timor Leste.
Northern Australia: Australians like to make life difficult for us with visa applications in advance and asking for a minimum of $ 350 so that a biosecurtiy officer can inspect the boat and leave with all our food. This amount is excessive if compared to those requested by all other countries around. Even more so for us who only wanted to stay for less than a month. If we add the difficulty of accessing Darwin by sail and the man-eating crocodiles who could have made a pancake of our small dinghy in one bite, we moved on to the next option.
The Philippines going through the Salomons: We would have gladly visited the Salomons but, not the Philippines. Apparently they are beautiful islands but, a group of ISIS extremists recently kidnapped a Canadian tourist in a marina in exchange for ransom. When the Canadian government refused to pay, they cut off his head. Shortly thereafter, they boarded a German sailboat all the while killing immidiatly the woman and keeping the man hostage. He suffered the same fate as the Canadian. People who are sailing in the area will say that you should only avoid the south where the bad guys are and rather sail north where it is perfectly safe. As a matter of principle, we do not encourage countries where there is this violence. Furthermore, there are so many beautiful places to visit, why take the risk. Another important point is that the islands are in a convergence zone. This translates into a high probability of not having wind and motoring a lot of miles. We know that this is already the case for Indonesia but there, we don’t have a choice. So the idea of adding even more extra miles to the engine does not enchant us.
Papua New Guinea: Stopping in the Louisiades to say hello to the Papuans would of been interesting. But, according to the rules, a stop in Port-Moresby to do the formalities is required before. This means going againts wind, current and swell in the Pacific to go back to the Louisiades. Not an easy task! Note that some might stop without doing the papers at the risk of getting caught but we did not have enough time. The season to cross the Torres Straight was advancing and we were falling behind. Stopping in Port-Moresby just for the visa is not great since there are major violence and theft problems there. In fact, the marina is guarded by a dozen armed guards. It is not recommended to venture too far into the city without being in a taxi.
Timor Leste: Our winner. In it’s favor, entry and exit formalities are very easy and inexpensive. Plenty of wind to get there. The Indonesian Consulate is a 20-minute walk from the police. We could move freely around the city and the people were very nice. The hand made clothe called Tais is worth a look. There is nice resto-bar called Moby in front of the Maritime Police. Moreover, who says ex-Portuguese colony, says supermarket with European products. We will certainly not say no to a small piece of dark chocolate with a glass of Port ... among others luxury items. It was welcome after the visit of the Vanuatus and the twenty some days at sea.










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