La/the route

La/the route

mercredi 8 septembre 2010

Santa Maria (français)

Drôle d'endroit. Nous y trouvons un climat aride sur la moitié de l'île tandis que l'autre est très humide. Donc au sud c'est désolant et on peux voir au nord une végétation luxuriante. Maintenant, essayez de deviner de qu'elle côté de l'île se trouve la plus grande ville ainsi que la marina. Et non, pas du côté ou se trouve l'eau. Il n'y a pas non plus de plage à Vila do Porto. Pas d'autobus pour ce rendre aux autres villages non plus. Pour se retrouver un peu dans la végétation et dans les plages de sable blanc, il faut prendre un taxi ou louer une voiture. Nous avons découvert qu'un propriétaire de bateau de la marina loue sa propre voiture pour 25 Euro par jour donc nous avons décidé d'utiliser la sienne. En rétrospective, 25 Euro aurait dû être le prix d'achat! La vieille Toyota a fait beaucoup de bruit mais elle nous à quand même permis de faire le tour à la moitié du coût d'une vraie location. Le reste de l'île est vaiment magnifique. Un peu comme Flores mais en plus petit. D'ailleurs, ces deux îles on sensiblement la même population de 4000 habitants. Pour le festival des pêcheurs, et bien nous l'avons pas mal manqué. Le vendredi soir, nous venions d'arriver de notre ballade en voiture quand Dominique et Yves nous ont invités sur Rusée de Jersey (oui, ils sont québecois) pour manger de la bonite en compagnie de Caroline et Jake de Flying Fish (Américain). Offre difficile à refuser! Le samedi soir, nous sommes allés faire un tour sur le site mais, autre que des gens attablés autour d'assiètes de sardines grillées, il ne se passait pas grand chose. Nous sommes resté jusqu'à 22h et toujours rien. D'ailleurs, nous nous sentions un peu comme des étranger (ce que nous étions bien sûre) car tout le monde se connaissait et jasait entre eux. Nous avons pris un dernier petit verre de porto et toujours rien. Finalement, je me suis réveillée vers minuit car j'entendais de la musique. J'ai juste eu le temps de me dire qu'il serait bien d'aller voir avant de m'endormir de nouveau. Il semblerait que la musique a joué de 23h30 à 2h30. Le dimanche soir, nous avons invité Dominique et Yves à souper et nous sommes sortis dans le cockpit juste à temps pour voir les feux d'artifice de fermeture.
Notre traversée jusqu'à maintenant se déroule bien et tranquillement. Les vents sont à 10 noeud ou moins alors notre vitesse est autour des 4 noeuds. Le moins bon côté est que c'est dur sur les voiles qui faseillent régulièrement au rythme de la houle. Le bon côté est que nos estomacs restent bien à leur place car la mer, n'étant pas trop dure, nous laisse le temps de s'amariner. De plus, les vagues n'arrosant pas, nous pouvons passer des heures dans le cockpit à pêcher ou à admirer leurs formes. Nous n'avons pas encore attrapé de poisson mais nous avons eu la visite de deux baleines pilotes. L'une d'elles est venu nager en avant du bateau collée contre la coque pendant plusieurs minutes. Il nous reste environ 300 miles nautiques à parcourir et nous avons dû mettre le moteur à contribution en fin de nuit, faute de vent.

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