Nous avons pour l'instant mis les pieds sur quatre des neuf îles des Açores. J'ai pensé que ce serait une bonne idée de partager quelques faits et
impressions de nos visites, jusqu'à maintenant, question de démontrer que je lis bien les guides touristiques. Toutes les îles sont volcaniques donc elles ont toutes de nombreu
x cratères. Certains sont remplis d'eau et d'autres non. Sur Pico se trouve le volcan le plus haut du Portugal à 2531m d'altitude, le cratère le plus grand avec 15 km de dia
mètre est sur Terceira quand à Faïal, l'activité sismique fut la plus récente avec un tremblement de terre de 6,8 sur Richter en 1998
et une éruption volcanique en 1957-58.
Sur Flores, il y avait 12000 habitants l'année dernière et 4000 habitants cette année. Les
gens ont quittés pour le Canada et les États-Unis. Le guide ne dit pas pourquoi. Se promener dans les villes est un peu comme les
villes fantômes dans un vieux western. Les rues sont tellement désertes que c'est presque impossible de faire de l'auto-stop. Par ailleurs, les paysages sont magnifiqu
es. Des lacs, piscines naturelles, ravins, cascades, fleurs, ... et pas un bruit. C'est un petit paradis naturel. J'ai une place particulière dans mon coeur pour cette île n
on seulement parce que j'ai apprécié sa beauté mais pcq c'est la première terre que j'ai vue après avoir fait ma première traversée de l'Atlantique.

Faïal est le lieu de rencontre par excellence des gens qui ont le pied marin. (Voir la photo du pied marin. C'est ce qui arrive a force de porter des sandales de voile.) Tous les gens qui souffrent de la même maladie des traversés que nous se rassemblent pour se raconter combien de temps le voyage a pris, qu'est-ce qui a cassé et comment nous nous sommes fait brasser. Chaque navigateur laisse un dessin sur le mur et certains un drapeau chez Peter. Les activités de la ville tournent autour du tourisme en particulier pendant la semaine de la mer. D'ailleurs, les gens débarquent de partout; avion, gros bateau de croisière, traversier, ... Nous avons été un peu déçu par le bar Peter's celui-ci étant reconnu comme l'endroit de rencontre des navigateurs, les touristes l'ont maintenant pris d'assaut et Il devient difficile d'avoir une table et de discuter avec d'autre navigateur, les prix sont plus élevé qu'ailleurs et le service est extrêmement lent. Je spécifie extrêmement car en général, le service aux Açores dans les restos est lent.
Sur Pico, étant donné sa proximité de Faïal et la navette régulière entre ces deux îles, l'achalandage touristique se fait aussi sentir mais la ville est moins centrée sur le tourisme. L'attrait principal est bien sûr le gros volcan mais il faut être en forme car un fois rendu au plus haut point accessible en voiture, il faut marcher encore 4 heures pour atteindre le sommet. On a passé notre tour. Vu que Pico est aussi reconnu pour son vin, nous avons plutôt opté pour une marche dans les champs de vignes. Il va sans dire que nous avons dégusté les vins tout au long de notre voyage sur les îles. Il semblerait que la chicane est prise entre les trois plus grandes villes de l'île car les habitants de chacune croit que la leur est la meilleure. Tellement que quand est venu le temps de diviser l'île en trois zones administrative, ils ont divisé le volcan en trois zones égales partant du sommet (une tarte géante) pour ne pas déclencher une guerre civile.
Les navigateurs qui transportaient des marchandises du Nouveau monde se servaient de Terceira comme lieu d'entreposage. L'île a donc longtemps été très prospère. En revanche, elle était souvent attaquée. La meilleure histoire trouvée c'est passé en 1581 lors d'une attaque par des galions espagnols. Ceux-ci était beaucoup plus nombreux que les Açoriens et la bataille semblait gagnée d'avance. Un moine franciscain à eu l'idée de rassembler les 400 têtes de bétail qui se trouvaient sur l'île et les envoyer à la bataille. Les bêtes ont paniqué et ont chargé les Espagnols dans la plus grande corrida jamais vue. Je crois que ceux-ci ont du oublier leurs capes en Espagnes car ce sont les taureaux qui ont gagné la bataille! Ici nous avons l'impression que le très vieux rencontre le moderne. Le gens y sont moins traditionnels que dans les autre îles et le tourisme moins présent ce qui donne l'impression de vivre dans le quotidien des Açoriens. On voit beaucoup plus de jeunes et d'enfants. Vu la présence d'une base militaire américaine, beaucoup de gens, les jeunes en particuliers, parlent anglais.
La météo se gâte aux Açores. Les dépressions se succèdent. Il est temps de faire route vers le sud. Nous quittons donc Terceira demain matin pour se rendre à Santa Maria qui sera la dernière îles des Açores que nous visiterons cette année. La traversé prendra environ 28 heures. Ensuite nous quitterons pour l'archipel de Madère.
Étonnée que vous ne soyez pas inquiets et l’étant pour vous : parce que quand tant de monde quitte un endroit, c'est habituellement pas bon signe... alors, j’ai consulté : sur Wikipedia on dit «L'attractivité de l'Amérique (Canada et États-Unis) ne laissent pas insensibles les habitants qui fuient massivement l'île de Flores. La population chute de 12 000 à 4 000 habitants.» Maintenant je peux dormir tranquille!!! L’attractivité ce doit pas être bien dangereux… – Bonne route vers Santa Maria joyeux marins et soyez prudents!!! dt
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