La/the route

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lundi 10 octobre 2011

On monte le Paragaçu jusqu’à Marigogipe, Brésil:


Vous trouvez les noms compliqués au Brésil? Ne vous inquiétez pas; Gaston aussi. Tout au long de notre voyage, Itaparica est devenue tapioca et Marigogipe: Miracle Whip. Il faut jouer aux devinettes pour savoir à quel endroit il pense. Le Paragaçu n’est pas l’endroit idéal pour la baignade mais les villages de pêcheurs sont très charmants. Marigogipe est le village le plus grand que nous avons visité avec ses 40 000 habitans. Il y a un grand marché de fruits et de légumes le samedi matin sur la place principale qui vaut le déplacement. Tout est frais cueilli et apporté au marché à dos de chevaux. Ici, nous avons fait la rencontre de Jean, un basque qui a pris une jeune retraite, a marié une Brésilienne et vit dans le village depuis quelques années. Il a eu l'amabilité de nous accompagner dans une visite des environs incluant Feiro do Santana. C’est une ville pas loin ou tout le monde fait ses courses. Nous avons acheté un petit appareil photo Sony pas cher. Vu que nous n'osons pas toujours nous promener avec le gros appareil reflex, ce nouvel appareil va nous permettre de prendre des photos plus discrètement. Jean prend aussi le temps de nous expliquer comment se passe la vie au Brésil. Par exemple, il y a beaucoup de jeunes qui flânent sur la place principale parce qu’un autobus les y amènent le matin pour aller à l’école trois heures par jour. Ceux-ci restent sur la place à attendre l’autobus du retour plutôt que d’aller à l’école. La majorité des Brésiliens vivent en magouillant ici et là alors ils ne voient pas l’éducation comme étant très importante. Nous lui avons aussi demandé pourquoi toutes les maisons étaient clôturées comme des forteresses. Il nous a répondu que c’était dans le meilleur intérêt des habitants d’empêcher les voleurs d’entrer car lorsque c’est le cas, la seule solution est de le tuer et de se débarrasser du corps. Sinon, même si la justice donnerai raison au propriétaire, la famille lui en voudrait et finirait un jour par se venger. Il passerait donc sa vie à regarder par-dessus son épaule. C’est un peu comme être dans le farwest mais avec plus de gazon. Nous aurions pu aller visiter la ville de Cachoera en voilier mais le voyage est plus facile en autobus alors nous avons choisi cette option. Un autre village sympa ou ils fabriquent les meilleures cigares au monde. En tout cas, c’est ce qu’ils disent pendant la visite de la fabrique Dannemann. Si jamais il vous prend le goût d’adopter et sauver un arbre Brésilien, vous pouvez vous incrire à www.dannemann.com. Ça coûte rien.

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