La/the route

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lundi 31 octobre 2011

Trinidad et la Guyane Française


Nous sommes toujours à Trinidad. Nous attendons un rendez-vous chez un chirurgien dentiste pour régler un problème de dent à Gaston. Entre temps, nous avons laissé les pinceaux et les outils et nous commençons à profiter de l’île. D’abord, une petite promenade au centre-ville de Port-of-Spain ainsi qu’au nord de la ville car il y a des maisons victoriennes, un zoo, un jardin botanique, ... Ce qui nous a le plus marqué de notre balade est l’architecture, surtout au centre-ville. Les styles varient énormément d’un édifice à l’autre. Nous avons aussi été passer une journée dans Scotland bay sur le bateau de copains dans l’espoir de se baigner un peu. La baie est à environ 3 mn de
Chaguaramas donc pas tout à fait assez loin pour que l’eau soit très propre mais nous nous sommes baignés quand même. Une deuxième tête ne nous a pas encore poussée--Une deuxième tête ne nous a pas encore poussée... alors nous devrions nous en sortir--nous en sortir. Par ailleurs, la végétation autour de la baie était splendide. Nous allons passer sur les détails de la soirée et seulement dire que nous avons passé un bon moment ( à en juger par notre état du lendemain ! ). Hier soir avait lieu la finale d’une compétition de steelpan. Cet instrument a été inventé ici même. En tout, sept groupe se battaient pour le titre. La musique était excellente. Il faut que je trouve quelques morceaux en mp3 pour ajouter sur un montage! Maintenant, je fais faire une peu de rattrapage en vous racontant nos aventure en Guyanne.

Guyanne Française:

L’arrivée aux Îles du Salut est grandement impressionnante pour les amoureux de la nature. Des tortues nagent autour du bateau, des iguanes se font dorer au soleil, des perroquets volent au-dessus de l’île, des agoutis mangent tranquillement des noix de coco et les singes perchés sur leur arbre lancent des bouts de bois. Il y aussi du bon poisson à pêcher. Nous sommes débarqués sur les îles Royale et Saint-Joseph (celle du diable est sauvage). Ces îles sont devenues célèbre par sa prison et le livre de Papillon qui en plus d’être un meurtrier, était un menteur car le livre qui se doit être sa biographie est remplie d’histoire que d’autres ont vécus un siècle plus tôt. Par ailleurs, je lui lève mon chapeau de s’être évader à la nage dans ce courant et avec les requins pour faire un fructueuse carrière dans le pétrole au Venezuela. Même en étant un excellente nageuse, je ne suis pas convaincu que j’en aurais eu le courage. Sur les deux îles, il est possible de faire le tour en suivant des chemins pédestres. Nous trouvons des vestiges de l’ancienne prison et un musée sur l’île Royale et, sur Saint-Joseph, une base militaire. Nous avons eu la chance de rencontrer un homme de la place qui nous a montré comment ouvrir les noix de coco. Elles sont délicieuses! La météo a été bonne pendant trois jours ce qui nous a permit de visiter les îles. En général, une bonne houle se forme et la tenue de fond n’est pas très bonne alors il est difficile de rester confortablement au mouillage.

Ensuite, nous avons été nous ancrer en face de Kourou. La première difficulté rencontrée est le manque de transport. Il n’y a pas de taxi ou de service d’autobus et les gens du coins ne prennent pas les auto-stoppers. De plus, les distances sont grandes donc les semelles s’usent vite. D’ailleurs, nous nous sommes fait prendre la première journée. Au dire d’un autre navigateur, les douanes étaient tout près et l’endroit pour louer une voiture en chemin. Je suis donc partie plus ou moins protégé du soleil car je croyais revenir rapidement. Finalement, nous avons passé toute la journée à marcher. D’abord, les douanes étaient à une heure de marche. Le bureau de location à mi-chemin n’avait plus de voiture mais nous ne nous y étions pas arrêté en allant car nous avons cru que les douanes étaient proches. Après être revenue à l’endroit de location qui n’avait plus de voiture, nous avons appris que les autres bureaux de location était près des douanes. Il a donc fallu retourner d’où nous venions sans réussir à faire arrêter une voiture en faisant du pousse. Quand nous avons finalement réussi à trouver une auto, j’étais rouge comme une tomate. J’ai passé la soirée avec des serviettes d’eau froide sur les épaules. A moins d’avoir un vélo et de vouloir rester autour de Kourou, une location de voiture est nécessaire. Nous en avons loué une pendant une semaine pour faire le tour. Ce n’est pas très long mais la location n’est pas bon marché alors il a fallu s’en contenter. Nous avons profité de l’auto pour aller visiter Cayenne et Degrade des Cannes ou des copains avaient leur bateau. De Degrade des Cannes, un bateau se rend à l’îlet de la mère. Environ trois cents petits singes saïmiris vivent sur cette île. Ceux-ci ne se gênent pas pour sauter sur la nourriture des visiteurs. Ils sont rapides mais doux. Nous avons visité beaucoup de zoo depuis le début de ce voyage mais nous n’en avions pas vu d’aussi beau que celui de la Guyanne. Les animaux sont très bien installés dans de grandes cages tout en étant visible. Finalement, tous les capitaines et leur équipiers qui se trouvaient au mouillage ont visité la base spatiale Européenne ensemble. Nous avons pu voir le nouveau site de Soyuz encore en construction. Ce qui est le plus étrange de cette visite est que nous avons surtout vu des bâtiments sans voir ce qu’il y avait à l'intérieur mais la visite reste intéressante à cause de l’information fournie. A notre retour, nous nous sommes fait donner un Sputnik. Ben non! pas un vaisseau spatial! Un machin pour laver le linge.

Plus le temps passait, plus le marnage des marées augmentait, plus le courant devenait fort. C’est là que la deuxième difficulté de la Guyanne est devenue clair. Le fond se compose de vase qui se déplace. Quand le courant devient fort et que la marée tourne, les bateaux au mouillage se mettent à naviguer (se promener de gauche à droite). On dirait qu’ils essaient de se dépasser. Les capitaines s’amusaient à commenter la course sur le VHF. C’est drôle jusqu’à ce qu’un des bateau chasse. Là, tout le monde devient sérieux et cherchent comment ils peuvent aider. Au moins un bateau par jours a dérapé. Nous étions une dizaine de bateau au mouillage donc les apéros étaient fréquent mais le retour au bateau moins évident. Le courant était tellement fort que notre moteur avait peine à faire remonter l’annexe jusqu’au bateau. Nous sommes donc parti tout de suite après le lancement d’Arianne5 car nous étions las d’avoir à surveiller le bateau. C’est dommage car nous avons beaucoup aimé la Guyanne et nous y serions resté plus longtemps si il y avait plus d’endroit sécuritaire ou laisser le bateau. L’accueil n’est pas aussi chaleureux que le Brésil et le coût de la vie est plus cher mais la nourriture est de loin meilleure et la nature superbe. Un dernière petite note sur le lancement de la fusée. Celle-ci a décollé le soir un peu avant 20h. Le film n’est donc pas fameux mais il reste que l’expérience de voir un décollage est intéressant. Vu du bateau, la lumière est tellement intense que nous avions l’impression que le soleil se levait. Malgré la distance, nous avons vu les propulseurs se séparer du reste de la fusée.

Nous avons ajouté trois nouveau montage sur la Guyanne à l’adresse suivante: http://bidule.micro.org/Bidule/Guyanne.html
De plus, j’ai rajeuni le site web. Dites-moi ce que vous en pensez.... http://bidule.micro.org.

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