La/the route

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samedi 15 mars 2014

Mer de Cortez: les villes et les gens/Sea of Cortez: the cities and the people


The English version is in red below the line.


Notre bref arrêt à Cabo San Lucas nous a permis de découvrir une énorme station balnéaire. La ville est jolie mais le mouillage peut être rouleur par vent du sud et, le soir, plusieurs bateaux chargés de touristes prennent possession de la tranquillité de la baie pour transformer le silence en une incroyable cacophonie. C'est l'endroit pour manger au resto, magasiner, faire du jet ski et de la pêche sportive. La ville de La Paz est moins touristique mais elle est bondée de Nord-Américains retraités qui vivent sur leur bateau au mouillage ou dans les marinas. Après avoir traversé la façade de l'invasion gringo, nous avons découvert les mexicains. Ils sont patients, calmes, chaleureux mais se sentent mal de ne pas parler anglais quand selon moi, ça devrait être le contraire. On entend rarement
klaxonner dans la rue. Les voitures arrêtent pour nous laisser traverser. Pas de musique à fond comme les autres pays latins. Plusieurs aiment rire et sont coquins. A chaque retour en ville pour faire de l'approvisionnement, nous les avons appréciés un peu plus. De plus, le Carnaval reflétait l'image des habitants, c'est-à-dire tranquille et orienté vers la famille. Une semaines de spectacles et de parades sur le bord de l'eau et malgré ça, le volume n'était pas assez fort pour nous garder éveillé au mouillage. Nous avons assistés à quelques soirées et nous nous sommes bien amusé. Par ailleurs, notre meilleur soirée c'est passée chez Alex. Originaire d'Acapulco, il n'est à La Paz que depuis quelques mois. Il a eu la gentillesse de nous inviter chez lui pour souper. Nous avons rarement autant ri pendant une soirée.

Le mouillage est assez confortable malgré un courant d'environ 2 nœuds du moins que le vent reste sous les 20 noeuds. Une bonne annexe n'est pas un luxe par contre. Avec la nôtre, on c'est fait souvent mouiller les bobettes! Nous avons sortis le bateau pour lui refaire une peinture sous la ligne de flottaison. Les prix sont environs 20$ US/pieds. Ceci inclus la sortie et l'entrée, le nettoyage à pression, un léger sablage (très léger) et l'application de la peinture. Ils ne nous ont pas demandé d'avoir des assurances mexicaines. On ne comprend pas pourquoi les guides disent que c'est obligatoire. Dans le fond, c'est pas tellement moins cher qu'au Canada et aux État-Unis sauf pour la mains d’œuvre. Les travailleurs font entre 8-10$ US par jour (c'est pas une erreur... par jour et non par heure). Ça fait pas beaucoup pour nourrir une famille surtout que la nourriture n'est pas non plus bon marché. De plus, leurs taxes sur les produits et services a passé de 5% à 16% au premier janvier. Ça fait mal à un budget ça! En conséquence, ils travaillent très leennnttteeeeemmmmeeennnttt mais bien. Étrangement, deux rendez-vous chez le dentiste avec réparation de deux caries a coûté la modique somme de 71$ CAN. Le dentiste était compétant, l'endroit propre et les instruments stérilisés. 

Quel aventure pour acheter un nouveau modem pactor! C'est le modem qui avec la radio haute-fréquence nous permet d'obtenir de la météo et envoyer des courriels en mer. Il a commencé à déconner pendant la traversée entre Hawaï et l'Alaska pour finalement rendre l'âme au Mexique. Nous commençons la recherche pour un remplacement ici, au Mexique. Il y a quelques shipchandlers mais aucun ne tient ce genre d'équipement en stock. Nous leur demandons si ils peuvent nous l'importer et deux des trois refusent car ils trouvent que c'est trop compliqué. Le troisième dit qu'il peut le faire mais il va y avoir des frais et n'aboutit jamais avec un prix. Nous essayons de communiquer avec des compagnies américaines pour en faire livrer un directement à la marina mais elles refusent toutes. Le système de courrier au Mexique a une très mauvaise réputation et personne ne veut envoyer du matériel surtout quelque chose de coûteux de peur qu'il se perde en chemin. Techniquement, si nous remplaçons du matériel qui existait sur le bateau à notre arrivée et qui est maintenant défectueux, nous ne devrions pas avoir à payer de frais de douane contrairement à ce que les shipchandlers locaux nous ont dit. Finalement, Gaston décide de sauter dans un autobus pour se rendre à San José del Cabo et de là, prendre un avion pour se rendre à San Diego où un pactor l'attend chez Downwind marine. Il arrive passé l'heure de fermeture mais Shea a été assez gentil pour l'attendre. Il se perd dans la ville en revenant du restaurant et retrouve son chemin grâce à un bon samaritain. L'avion du retour quitte le lendemain matin et il arrive au bateau après un autre trajet d'autobus à 17h. Les douaniers n'ont même pas demandé à voir ce qu'il y avait dans son sac même si Gaston avait les papiers du bureau des douanes pour exempter l'équipement de frais. Il a même réussi à faire quelques copains en chemin, des beaux yeux à la femme de l'immigration mexicaines et tout ceci pour environ le même prix que ça aurait coûté pour faire importer la pièce par un shipchandler local.

Nous avons fait connaissance avec des équipages de gais lurons. Deux en particulier arrivaient de la région de Vancouver. Deux équipages de pères et fille dont un allait vers les Galapagos et l'autre vers les Marquises. Ils étaient au début de leur périple et bouillaient d'enthousiasme et d'excitation qui étaient contagieux. Avec tous les milles qui ont passé sous notre coque, ces sentiments se sont un peu atténués alors c'était bien de
se les faire remémorer; cela nous a rappelé notre arrivé aux Açores avec les équipages de La Forêt d'eau et Damalu. Avec ces nouveaux copains, nous avons marché, fait des soirées musicales où Gaston s'est démené à l'harmonica, fait d'excellent repas et bu des marguaritas. A noter que nous étions parmi de bons joueurs de guitare. Werner (avec la grosse barbe à gauche) a composé pendant une des ces soirées une chanson sur le thème d'un feu de phare qui clignote aux 7 secondes; elle a duré 7 minutes!

Ceci conclu notre petit détour par le Pacifique Nord car notre prochain arrêt, les Marquises, se retrouve dans le chemin de la circumnavigation. Nous avons bien apprécié tout ce trajet parsemé de gens intéressants, de paysages superbes et de contacts avec la nature surprenants. Par ailleurs, on est pas certain qu'on recommencerait la traversée Panama-Hawaï!


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Our brief stop in Cabo San Lucas has allowed us to discover a very big tourist development. The city is nice but the anchorage can be rolly with a southerly wind, and in the evening, several boatloads of tourists take possession of the tranquility of the bay to transform the silence into an incredible cacophony. This is the place for eating out, shopping, jet skiing and fishing. La Paz is less touristy but it is packed with North Amercains retirees who live on their boats in the marinas. Once past the gringo invasion, we discovered Mexicans. They are patient calm, warm. They feel bad when they can't speak English when it should be the opposite I think. We don't hear people blowing their horns on the street. Cars stop to let us cross. No overwhelming loud music like other Latin countries. Many love to laugh and to tease. Everytime we returned to the city for supplies, we appreciated it a little more. The Carnival was in the image of it's inhabitants, that is to say, quiet and family oriented . A week of shows and parades and despite that, the volume was not loud enough to keep us awake at anchor. We attended a few nights and enjoyed it. However, our best evening is spent at Alex's. He's originally from Acapulco and has only been living in La Paz for a few months. He was king enough to cook us diner. We rarely laughed so much in an evening.


The anchorage is quite comfortable despite a current of about 2 knots unless the wind goes above 20 knots. Having a good dinghy here is not a luxury. With ours, we often ended up with wet underwear! We lifted the boat out to have a new coat of paint done under the waterline. Prices are around $20/foot US. This includes the hauling out and back in, pressure wash, light sanding (very light ) and the application of paint. They did not ask to for Mexican liability insurance. We do not understand why the guides say it is mandatory. We guess it's not really a problem as long as nothing bad happends. So the prices are not much cheaper than in Canada and in the United States except for labor. Workers get between $8 to 10 US per day (this is not a mistake... a day and not per hour). It's not much to feed a family especially when the food is not much cheaper than back home. In addition, their taxes on goods and services increased from 5 % to 16% on January 1. That has to hurt their budget! In consequence, they work very slowwwwwllllllyyyyyyy but well. Odly enough, two cleanings at the dentist with two fillings cost us 71$ CAN. The dentist was competent, the place was clean and the tools sterilized.

What an adventure to get a new pactor modem! This is the modem that is plugge in to our high-frequency radio and allows us to get weather and send emails at sea. It started to play tricks on us during the crossing between Hawaii and Alaska and finally died in Mexico. So begins the search for a replacement in La Paz. There are some shipchandlers but none kee this kind of equipment in stock. We ask them if they could import it and two of the three refused because they said it was too much trouble. The third said he could but there will be many fees and never ended up with a price. Then we tried to communicate with U.S. companies and ask them to deliver directly to the marina but they all refused. The mail system in Mexico has a very bad reputation and nobody wants to send material especially something expensive because chances are it won't make it. Technically, if we replace material that was on the boat when we arrived and is now defective, we should not have to pay customs fees contrary to what a local chandler told us. Finally, Gaston decides to jump on a bus to get to San José del Cabo and from there take a plane to go to San Diego where a new pactor awaited at Downwind Marine. He arrived past closing time but Shea who had been warned was kind enough to wait for him. He got lost in the city while returning from the restaurant were he had diner and found his way back with the help of a good Samaritan . The return flight left in the morning and he arrived back at the boat after another bus ride around 17h. Customs did not even asked to see what was in his bag even if Gaston had the papers from the customs office to exempt equipment costs. He also managed to make some friends along the way and seduce the woman at the Mexican immigration desk. All this for about the same price it would of cost to import the part by a local chandlery.


  We met some very enthousiastic crews. Two in particular came from the Vancouver area. They were both father and daughter teams and one was headed for the Galapagos and the other to the Marquesas. They were at the beginning of their journey and boiled with an enthusiasm and excitment that was contagious . After all the miles we have done, we calmed down somewhat so it was nice to be reminded of the feelings. It made us remember our arrival in the Azores with La Forêt d'eau and Damalu. With this group, we walked , had ​musical evenings where Gaston went wild on the harmonica , made excellent meals and drank marguaritas. Note that we were surrounded by good guitar players . Werner wrote during one of these evenings a 7 minutes song about a lighthouse light that flashes every 7 seconds!

This concludes our little detour into the North Pacific since our next stop, the
Marquesas, is back in the path of a circumnavigation. We enjoyed it very much since the route was dotted with interesting people, beautiful scenery and suprising contacts with nature. However, we are not convinced that we would do the Panama-Hawaii crossing again!

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