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Le vent a repris sont souffle. Bidule vogue au grand largue avec des vents du Sud d'au moins quinze nœuds. La vague aussi fait un retour avec son 2 mètres du sud. La vitesse du bateau atteignait les 7 nœuds la nuit dernière mais nous avons ralentit à 5 nœuds pendant la journée. Nous avons passé le cap des moins de 1000 miles nautiques restants. La terre approche. Nous sommes presque continuellement entourés de brouillard. Fini les vagues qui scintillent sous le soleil des tropiques comme des milliers de diamants. On ne voit plus rien du tout. Pas qu'on voyait grand-chose avant à part quelques oiseaux dont des albatros à pattes noires. Un matin, un cargo nous a passé sur l'arrière transportant une fusée en pièces détachées. Nous en avons parlé pendant une demi-heure. Un peu comme ma grand-mère qui épiait les voisins dans son salon pour passer le temps. Les navigateurs parlent souvent des pensées qui leur viennent quand ils sont au large. La plupart ont une connotation spirituelle tel que leur impression de petitesse par rapport à l'univers ou l'impression qu'ici dieu existe. Après avoir passé 78 jours sur les derniers 97 en mer, ce train de pensée est passé depuis longtemps. Maintenant, nous remarquons que les chansons qui parlent de voile, sont généralement très romantiques. Quelques chanteurs tel que Styx ou Chris De Burg, veulent inciter leur amour à partir avec eux sur un voilier (Come sail away, come sail away, come sail away with me). Pour moi, ils n'ont jamais reçus d'embruns glacials à la figure eux. Je me demande si leur amour trouverait ça aussi romantique si elle passait le voyage la tête par-dessus bord à nourrir les poissons. Je sais! Ils font probablement du lac. Après tout, c'est comme ça que Gaston et moi nous nous sommes rencontrés. Il devait y avoir un petit quelque chose tout de même. Dorénavant, quand un de nous deux souffre d'une humeur massacrante et je ne parle par juste de Gaston; moi aussi je suis capable, l'autre lui chante une version quelconque de " Come sail away, come sail away, come sail away with me " pour remettre un peu de romantisme dans le couple. Ce qui n'est pas gagné compte tenu de nos voix respectives. On en est finalement venu à la conclusion que vu que toutes ces chansons sont écrites par des hommes, ce doit être un complot pour attirer des femmes à bord. Pis ça vous tentes-tu? Come sail away, come sail away, come sail away with us… Bon, on arrête de peur d'être attendu sur le quai de Sitka par des ambulanciers qui utilisent les camisoles qui s'attachent à l'arrière.
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The wind has picked up. Bidule is sailing before the wind (135°) with south winds of around 15 knots. The waves have also returned at 2 meters from the south. Last night, the boat speed was up to 7 knots but it slowed down to 5 knots this morning. We now have less than a 1000 nautical miles to go. The land is getting closer. Fog is almost constantly around us. No more waves that sparkle under the tropical sun like millions of diamonds. We see nothing. Not that we saw very much before except for a few birds. The other morning, a cargo ship carrying a rocket in separate pieces passed close behind us. We talked about it for half an hour. Kind of like when my grand-mother use to sit in the living room and spy on the neighbours to pass the time. In many sailor stories, they talk about the ideas that come to mind when in the middle of an ocean. Most have spiritual foundations likes feeling small next to the immensity of the universe or feeling like here God exists. After spending 78 days out of the last 97 at sea, that boat has sailed a long time ago for us. Now, we notice that the songs about sailing are generally very romantic. Singers like Styx or Chris de Burg ask their love to sail away with them (Come sail away, come sail away, come sail away with me). My guess is that they never had to deal with freezing cold spay. I wonder if their love would still find an afternoon of sailing very romantic if she spent it with her head over the railing feeding the fish. I know! They must only sail on lakes. After all that is how Gaston and I met. I guess there had to be a little something. From now on when one of us is in a bad mood and I'm not only talking about Gaston, it happens to me too, the other will sing a version of " Come sail away, come sail away, come sail away with me " to put a bit a romance back in the relationship. This is particularly scary since neither one of us can sing to save our lives. Maybe, since all these songs are written by men, it's a conspiracy to attract women on sailboats. So are you tempted? Come sail away, come sail away, come sail away with us… Ok, enough… just in case you decide to have nurses with jackets that tie in the back waiting for us on the dock at Sitka.
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