Ouain ben, on commence à l'avoir de travers cette mer de travers! Depuis notre départ sur l'Atlantique, nous pouvons difficilement sortir à l'extérieur du bateau sans se faire doucher par les vagues qui frappe la coque. Ceci rend presque impossible la prise de photo à partir du pnnt car la caméra pourrait se noyer. Huit jours a essayer de prendre une bouchée de mourriture mais juste avant d'arriver à notre bouche, elle virevolte soudainement dans les airs et va attérir sur le banc de l'autre côté de la table. De plus, impossible d'ouvrir les hublots, les dorades ou l'écoutille. Même la descente arrière est fermée de moitié. Ceci crée une ambiance très chaleureuse à l'intérieur du bateau qui se mêle a une odeur de petits pieds.
Par contre, Gaston a usé de son génie pour créer un système qui empêche l'eau d'entrer dans les dorades, ce qui nous permet de respirer un peu. Il apprécie particulièrment pouvoir boire sa bière sans bouger sa tasse car la gravité fait le reste. La douche est aussi vite prise; on sort la tête de la descent et allez hop! Mais on attend encore que les poissons sautent d'eux-mêmes dans le cockpit.
Pour le point, nous sommes à 403 mn des Açores. Miles parcoru depuis hier 146, vitesse bateau 6.5 nd, cap 115°, vent 20 moeud SSO, 2 ris dans la grande voile. Le frond froid a passé aux petites heures du matin avec des pointes de vent jusqu'à 30 noeuds et une ligne de grain qui est passé surtout en arrière. Les nuages s'estompe graduelement faisant place à Galarneau.
Notez que le moral à bord est très bon et que nous sommes très heureux d'avoir du vent. D'ailleurs, notre ami Daniel a des problèmes de safran qui vont retarder sont arrivés aux Açores ou Gaston va l'attendre avec tout ces outlis en cas de besoin.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire